Nées des cendres de la Première Brisure et perfectionnées dans les flammes de la Seconde, les Puissances sont les guerriers sacrés de la Création, façonnées pour résister là où tout fléchit, avancer là où tout recule. Ce sont els qui portent la guerre au cœur de l’Abysse, qui se dressent face aux Titans, qui bâtissent les lignes de front dans les mondes-nids ravagés.

Conçues pour le combat sous toutes ses formes, les Puissances incarnent la force brute d’EL canalisée dans des corps glorieux, faits de lumière condensée, d’énergie maîtrisée, de souffle vivant. Chaque éloha peut porter une arme, mais les Puissances sont des armes. Leur chair est trempée dans le feu du Sacré, leur volonté scellée par le serment du Dessein. On les reconnaît à leur stature imposante, à leur regard résolu, et à la manière dont elles occupent le ciel de bataille comme des piliers du monde.

Leur existence repose sur une triade de dons fondamentaux :

• La Résistance, qui leur permet de tenir debout quand tout s’effondre.

• La Potence, qui leur donne la force de faire trembler les montagnes.

• La Célérité, grâce à laquelle elles frappent avant même qu’on les voie arriver.

Ces dons, bien qu’utilisés au combat, ne sont pas que des outils de guerre. Dans la culture élohienne, ils sont des principes sacrés, porteurs d'une symbolique profonde et de rites mystérieux. Chaque don est un pilier de l'identité des Puissances, une prière incarnée, un héritage millénaire.

À travers les âges, les Puissances ont formé les milices des royaumes célestes : de la Milice du Cœur, qui traverse l’espace-temps comme une lame invisible, à la Milice de la Forteresse, rempart inébranlable des lignes de défense, en passant par la Milice des Étoiles, sorciers de lumière et de l’esprit, ou encore la Milice du Père, incarnation de la puissance technologique.

Malgré leurs différences, toutes partagent une mission sacrée : protéger la Création et maintenir l’ordre du Dessein. Les Puissances ne cherchent ni la gloire ni le pouvoir. Leur vertu est le devoir. Leur foi est l’action.