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Milices de la Première Fondation (cycle 2800)

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Les Saints Génér'ailes (2800)

À l'aube du cycle 3000, l'Ordre des Astres engendre des puissances, les Fitzord. Ces dénommés Fitzord ont ce nom de famille car els sont les fils de l’Ordre des Astres. Ce dernier les engendra dans le but qu'els protègent ses œuvres. Mais alors que ces puissances ne sont que des enfants, le Psychopompe juge que seule une éducation difficile, dans l'adversité, pourra transformer ces petits élohim en véritables maîtres de guerre. El décide donc unilatéralement de kidnapper ces jeunes puissances et de les envoyer dans les royaumes des Cieux, les laissant tomber au beau milieu de nulle part, sans défense. Seuls les meilleurs Fitzord survivent à cette épreuve. Els grandissent dans ces milieux sauvages, vivant chacun des parcours différents. Génétiquement très puissants, els parviennent souvent à la tête de communautés élohiennes et fondent leurs propres domaines ou royaumes, se reproduisent et lèvent des armées. Ces grands guerriers finissent par retrouver leur père l'Ordre des Astres, parti à leur recherche. Els fondent alors les Milices.

Milice de la Forteresse (Guebourah)

Missions

Fondée par Marsiel Fitzord, la Milice de la Forteresse protège le royaume de Guebourah. Son but est de protéger la forteresse des cieux, d’où viennent la grande majorité des puissances. Si Guebourah venait à tomber, les Cieux perdraient près de 60% de leur capacité militaire. C’est Marsiel Fitzord qui fonda la milice lors du Haut-Tikkun. Sous son égide, les puissances de Guebourah furent formés pour devenir de redoutables guerriers ailés. Les puissances de la Forteresse sont versatiles et très disciplinées. La milice possède cependant une branche très importante spécialisée dans la défense et la fortification. Els sécurisent ainsi Guebourah et les routes célestes, préservant âmes et élohim.

Stratégie et tactiques

Spécialisation et tactiques de combat

La Milice de la Forteresse est reconnue pour son expertise absolue en matière de sièges, qu’il s’agisse de défendre des bastions imprenables ou de percer les fortifications ennemies. Elle excelle à la fois dans la construction de structures défensives et dans l’art de la brèche, utilisant un arsenal massif composé d’artillerie, d’armes lourdes et d’engins de siège. Sa stratégie privilégie les attaques à distance, affaiblissant les défenses adverses avant d’engager l’assaut final. Les tranchées, le combat urbain et les environnements confinés sont des terrains familiers aux soldats de la Forteresse, parfaitement formés pour y évoluer avec efficacité.

Maîtrise de la défense

Réputée pour sa capacité à tenir des positions face aux vagues démoniaques, la Milice de la Forteresse incarne la résistance. Sa discipline rigoureuse et sa résilience en font un véritable rempart contre l’obscurité. Si elle excelle dans la défense, elle sait aussi passer à l’offensive avec précision : des contre-attaques ciblées permettent de reprendre le ciel perdu ou d’exploiter les brèches dans les lignes ennemies. Chaque formation est organisée avec soin, garantissant une efficacité maximale et une coordination sans faille sur le champ de bataille. Les puissances de la Forteresse visent les cibles prioritaires avec un sang-froid méthodique.

Compétence en ingénierie militaire

Les puissances de cette milice possèdent un don inné pour la construction, notamment celle de forteresses imposantes et de systèmes défensifs ingénieux. Cette aptitude, fruit de leur formation mais aussi de leur mentalité stratégique, est autant un levier militaire qu’un témoignage de leur manière d’envisager la guerre : comme un art de l’endurance, de la prévoyance et du contrôle.

Héritage et loyauté

Les guerriers de la Forteresse sont animés d’une fidélité sans faille envers l’Ordre des Astres et leur génér’aile légendaire, Marsiel. Leur détermination est à la mesure des souffrances qu’els endurent en silence. Imprégnés du stoïcisme de leur maître, els cultivent une fierté immense à l’idée de perpétuer son héritage. Cet idéal martial les pousse à l’excellence dans tous les domaines du combat et de la discipline.

Conclusion

Fermeté, organisation, maîtrise technique et loyauté indéfectible : la Milice de la Forteresse incarne une vision absolue de la guerre. Spécialisée dans la défense et les assauts stratégiques, elle demeure l’une des forces les plus redoutées et respectées de la Création.

Histoire

Marsiel Fitzord : Le Rempart Indomptable de Guebourah

Lorsque l’Ordre des Astres abandonna les Fitzord dans les royaumes des Cieux, Marsiel chuta dans l’enfer vivant de Guebourah. Ce royaume, déjà réputé pour sa rudesse, était le premier rempart contre les démons, une terre ravagée où la guerre n’avait jamais cessé. Là où d’autres royaumes pouvaient encore connaître la paix et l’harmonie, Guebourah n’était que flammes, cendres et sang. Dès son premier souffle, Marsiel fut jeté dans une existence de combat perpétuel.

Els n’étaient qu’un enfant lorsque les premiers assauts démoniaques le trouvèrent. Mais el ne plia pas. Son corps, recouvert d’une peau plus épaisse et résistante que celle de ses pairs, encaissait les coups avec une ténacité qui défiait la logique. Son esprit, forgé dans la souffrance, ne cédait jamais à la peur ni au doute. Là où d’autres Fitzord cherchaient à fuir ou à s’allier pour survivre, Marsiel se dressa seul, tenant tête aux abominations qui hantaient Guebourah.

Et el gagna.

Chaque démon qui s’écrasait contre son corps devenait une preuve de sa supériorité. Chaque créature qu’el dépeçait nourrissait une réputation qui grandissait dans les terres hostiles. Très vite, d’autres élohim perdus commencèrent à le suivre. Des orphelins de guerre, des soldats brisés, des survivants égarés. Mais Marsiel ne promettait ni gloire ni réconfort : el promettait un mur infranchissable, une citadelle où personne ne tomberait plus sous la gueule des démons.

La Fondation des Forteresses : La Muraille Contre les Ténèbres

Avec les siens, Marsiel ne chercha pas à fuir. Au contraire, el choisit les lieux les plus hostiles, les plus stratégiques, et el bâtit. Les premières forteresses de Guebourah n’étaient pas de simples abris, mais des bastions pensés pour résister à l’éternité. Creusées dans la pierre volcanique, renforcées par la magie des Fitzord qui rejoignaient ses rangs, elles étaient des citadelles de roche et de feu, imprenables, inviolables.

Mais bâtir n’était pas suffisant. Les autres Fitzord dispersés dans Guebourah se méfiaient de Marsiel, certains cherchant à le défier, à imposer leur propre règne sur ces terres désolées. Ces Fitzord étaient comme lui : endurcis par le combat, devenus des seigneurs de guerre au sein du chaos.

Mais aucun n’avait la discipline, la vision, ni l’endurance de Marsiel. El les affronta un par un, non pas dans des batailles d’ego, mais dans des guerres d’attrition, de stratégie, de ténacité brute. Là où ils attaquaient avec fureur, el tenait sa position avec patience. Là où ils croyaient avoir gagné, el laissait passer le temps, attendait leur épuisement, et contre-attaquait avec une force implacable.

L’un après l’autre, els tombèrent. Mais Marsiel n’était pas miséricordieux. Les Fitzord qu’el vainquit furent emprisonnés sous les volcans de Guebourah, ensevelis dans la lave, la roche et l’obscurité. Leur ambition et leur arrogance y furent enfermées pour l’éternité.

Olympus : Le Bastion Imprenable de Marsiel

Le plus grand volcan de Guebourah, Olympus, devint le centre de son règne. C’était une montagne de flammes et de soufre, un lieu que même les démons évitaient. Marsiel y vit la plus grande opportunité de sa vie. El fit de ce volcan une forteresse, creusant des tunnels et des salles dans la roche incandescente, érigeant des murs qui ne céderaient jamais, des portes que rien ne pourrait enfoncer. Olympus ne devait pas être une simple citadelle : c’était le dernier rempart, la muraille ultime entre les Cieux et l’Abysse.

Là, el forma une armée, forgeant ses guerriers dans la souffrance et la discipline. Leur entraînement était inhumain, conçu pour ne laisser survivre que les plus endurants, les plus impassibles, les plus implacables. Car pour défendre Guebourah, il ne fallait pas des soldats : il fallait des murs de chair et d’acier, des boucliers vivants qui ne plieraient jamais.

L’Héritage de Marsiel : Le Premier Commandant de la Milice

Lorsque l’Ordre des Astres revint, el trouva non pas un prince perdu, mais un seigneur de guerre, un bâtisseur, un rempart que personne ne pouvait ébranler. Marsiel n’avait pas besoin de reconnaissance. Marsiel n’avait pas besoin d’ordres. Marsiel avait déjà conquis Guebourah, non pour lui-même, mais pour les élohim qui y vivaient. El devint naturellement le premier commandant de la Milice de la Forteresse. Mais el refusa les titres inutiles, les fioritures, les symboles de pouvoir. El ne voulait qu’une chose : protéger.

"Nous sommes la pierre que rien n’érode, la montagne que rien ne brise. Tant que nous tenons, les Cieux ne tomberont pas."

Sous Marsiel, la Milice devint une force que même les démons craignaient. Els n’étaient pas des conquérants, mais des défenseurs absolus. Des murs animés, des remparts vivants. Els ne couraient pas vers la gloire, els restaient debout lorsque tout le reste tombait.

Et Olympus, leur citadelle de feu, ne fut jamais prise, jusqu’à la Seconde Brisure.

Le Jugement de Lemnel : La Renaissance de Guebourah

Après la Seconde Brisure, le royaume de Guebourah, jadis le rempart inébranlable des Cieux, n’était plus qu’un désert rouge de cendres et de ruines, un champ de bataille pétrifié où les hurlements du vent se mêlaient aux grondements des volcans dérangés par les ténèbres. Les grandes forteresses, fierté de la Milice de la Forteresse, gisaient en poussière, éventrées par la guerre et les séismes de la Création elle-même. Le peuple de Guebourah vivait parmi les dunes de roche volcanique, dispersé, sans murailles ni bastions, leur orgueil brisé avec leurs défenses.

Marsiel Fitzord, leur légendaire chef, était tombé dans le chaos de la Seconde Brisure, et avec el, l’ancien ordre s’était effondré. Sans Mur, sans Rempart, sans Seigneur de Guerre, Guebourah était vulnérable pour la première fois de son existence. Pourtant, lorsque la guerre prit fin avec la naissance des partzufim, aucun d’eux ne fut envoyé dans Guebourah. Les autres royaumes furent jugés plus fragiles, plus importants à protéger.

Alors, le royaume de la Forteresse sans Mur devait se reconstruire seul, redevenir un bastion par ses propres moyens. C’est dans ce monde brisé et furieux que Lemnel, puissance de rang modeste, fut nommé Archange-Roi de Guebourah.

L’Affrontement des Généraux : Un Royaume Divisé

Dès son ascension, Lemnel ne trouva que le mépris et l’opposition. Les généraux célestes rivaux, véritables seigneurs de guerre de Guebourah, étaient des descendants plus directs de l’Ordre des Astres, porteurs d’une puissance brute incomparable. Leur droit à régner semblait évident, et pourtant, le Grand Architecte les avait écartés au profit d’un Archange qu’els jugeaient inférieur.

Refusant de se soumettre à un roi qu’els considéraient illégitime, les généraux invoquèrent un ancien rituel du Haut-Tikkun : le Jugement par Combat. Cette tradition, née dans les premiers âges de la Milice de la Forteresse, servait à départager les prétendants à un commandement, mais aussi à purger les faibles.

Pour eux, il ne faisait aucun doute que Lemnel tomberait. Pour Lemnel, ce combat n’était pas un choix. C’était une condamnation. El savait que ses forces, malgré leur loyauté, ne pouvaient rivaliser avec ces colosses de guerre. Alors, plutôt que d’accepter une défaite inévitable, el chercha une solution. C’est ainsi que, dans le secret, el contacta l’un des derniers guerriers-oracles vivants : la domination Satanachia.

Satanachia et la Métamorphose de Lemnel

Satanachia, ancien oracle-guerrier, avait vu naître et tomber des royaumes. Jadis, el avait côtoyé Marsiel, observant de loin la montée de la Milice de la Forteresse. Bien qu’el soit un conseiller secret et insaisissable, un stratège qui n’apparaissait que dans l’ombre des conflits, Satanachia vit en Lemnel une occasion unique de remodeler Guebourah à son image.

À travers des rituels et des épreuves secrètes, el transforma Lemnel et ses troupes en véritables machines de guerre. Non pas en force brute, comme les généraux rivaux, mais en guerriers transcendants, capables de maîtriser leur corps et leur esprit à la perfection.

Leurs armures ne se brisaient plus. Leurs mouvements devenaient une danse de guerre inarrêtable. Leur endurance égalait la pierre et le fer de Guebourah lui-même.

Sous l’influence de Satanachia, Lemnel cessa d’être un simple guerrier. El devint un être façonné par la guerre elle-même, une arme vivante dont la présence seule évoquait l’inévitabilité de la victoire.

Le Jugement par Combat : La Soumission des Généraux

Le jour du duel arriva, et les cieux de Guebourah tremblèrent sous le rugissement des généraux rassemblés. Les prétendants croyaient toujours à leur victoire écrasante, s’attendant à voir un roi éphémère s’effondrer sous leurs coups. Mais Lemnel n’était plus le même.

Lorsque le combat débuta, ce fut une démonstration de suprématie pure. Les techniques enseignées par Satanachia transformaient chaque mouvement en une contre-attaque, chaque défense en une opportunité. Les généraux, habitués aux assauts frontaux et aux démonstrations de force, ne purent briser l’endurance de Lemnel ni percer ses défenses. Pire encore, leurs propres attaques furent retournées contre eux, leurs assauts brisés comme des vagues contre une falaise.

L’un après l’autre, els tombèrent. La fureur des plus puissants ne fit que renforcer l’inévitable : Lemnel, bien qu’initialement méprisé, était devenu le cœur de Guebourah, le nouvel héritier de Marsiel, non pas par le sang, mais par la ténacité et la victoire. Face à l’évidence, les généraux plièrent le genou. Leur orgueil se fracassa contre le Mur inébranlable qu’était devenu leur roi. Et enfin, la reconstruction pouvait commencer.

La Renaissance d’Olympus : Le Baptême du Feu de Lemnel

Mais Lemnel ne pouvait pas seulement gagner un combat et revendiquer la couronne. El devait prouver qu’el était plus qu’un guerrier. Pour que Guebourah retrouve sa gloire passée, il fallait un symbole, une démonstration de puissance et de renouveau. El tourna alors son regard vers Olympus, l’ancien bastion de Marsiel, le plus grand volcan de Guebourah, désormais une caldeira fumante, éventrée par la guerre.

Là où Marsiel avait construit, Lemnel rebâtirait. El descendit dans les entrailles du volcan, affrontant les flammes, la roche en fusion, les vestiges des anciens Fitzord ensevelis. Avec ses propres mains, el érigea à nouveau les murs de la forteresse perdue, sculptant la pierre rougeoyante, dressant des tours plus hautes et plus puissantes qu’avant. Les fidèles regardèrent en silence, voyant leur roi modeler Guebourah comme on forge une arme. Lemnel était plus qu’un seigneur de guerre. El était la pierre de fondation, la flamme qui brûlerait pour l’éternité. Lorsque Olympus fut reconstruit, plus massif, plus solide, plus imprenable que jamais, il ne fit plus aucun doute. Guebourah avait retrouvé son rempart. Et Lemnel, enfin, était devenu son véritable Archange.

Milice du Cœur (Tiphéreth)

Missions

Depuis le Haut-Tikkun, Gadreel Fitzordd dirige les forces entre l’Abysse et le royaume de Tiphéreth : son devoir est de protéger le royaume de la Beauté, cœur de la Création. Tiphéreth, par son emplacement central, doit en effet rester intact pour éviter une nouvelle brisure catastrophique des cieux. Tiphéreth est aussi un lieu crucial car le royaume produit les trônes, qui servent d’éclaireurs aux forces armées. Leur surveillance permanente des cieux est indispensable pour anticiper les assauts des démons.

Stratégie et tactiques

Alliance avec les trônes et maîtrise spatio-temporelle

La Milice du Cœur collabore en permanence avec les trônes, ces anciens maîtres de l’espace-temps. Cette synergie permet à ses combattants d’utiliser des techniques uniques : les puissances de la Milice sont capables de glisser entre les plis de la réalité, de circuler entre les lignes ennemies sans être repérées, et de se projeter à des vitesses extrêmes pour frapper avant même que les démons ne comprennent ce qui leur arrive. Cette mobilité exceptionnelle est la clef de leur efficacité et de leur caractère insaisissable.

Furtivité, infiltration et reconnaissance

Spécialistes absolus de la discrétion, les guerriers de la Milice du Cœur excellent dans l’art de l’infiltration. Avant chaque opération, ils procèdent à une reconnaissance méticuleuse du terrain, identifiant les failles dans l’organisation ennemie. Des unités spécialisées sont infiltrées des jours, voire des semaines à l’avance, afin de préparer des frappes d’une précision chirurgicale. Grâce à leur camouflage adaptatif et à leur maîtrise du silence, ils évoluent dans l’ombre avec une efficacité redoutable.

Ciblage stratégique et tactiques de guérilla

La Milice du Cœur ne s’éparpille jamais : elle vise des cibles de grande valeur. Commandants démoniaques, nids stratégiques, relais logistiques — tout est méthodiquement choisi pour désorganiser l’adversaire. En éliminant les figures clés et en détruisant les centres névralgiques, elle plonge les hordes dans le chaos, rendant toute contre-attaque hasardeuse. Elle emploie des tactiques de guérilla, frappant vite, fort et disparaissant avant que l’ennemi ne puisse réagir. Embuscades, harcèlement et frappes éclair font partie de ses méthodes favorites.

Structure décentralisée et réactivité

Contrairement aux formations rigides des autres milices, la Milice du Cœur repose sur une structure souple et décentralisée. Les chorales combattantes opèrent souvent de manière autonome, ce qui leur permet de s’adapter instantanément aux imprévus du champ de bataille. Cette flexibilité stratégique garantit une efficacité maximale et une imprévisibilité constante, rendant la Milice presque impossible à anticiper ou à contrer.

Maîtrise de l’environnement et efficacité maximale

Les guerriers du Cœur savent exploiter à la perfection chaque recoin de leur environnement : cieux brumeux, paysages escarpés, ruines urbaines — tout devient un terrain d’action propice à la dissimulation et à l’attaque surprise. Leur formation les pousse à privilégier le succès de la mission plutôt que la gloire personnelle, adoptant une approche pragmatique et calculée du combat. Leur sang-froid et leur adaptabilité sont les piliers de leur suprématie.

Conclusion

Furtive, rapide et létale, la Milice du Cœur est une lame invisible qui tranche dans l’obscurité. Sa stratégie repose sur la précision, la discrétion et l’adaptabilité, en faisant une force d’élite aussi insaisissable que redoutée. Que ce soit pour protéger le royaume de Tiphéreth ou pour frapper là où les démons s’y attendent le moins, elle incarne la victoire dans le silence et la lumière tremblante. 

Histoire

Gadreel Fitzord et la Fondation de la Milice du Cœur

Lorsque Gadreel Fitzord tomba du firmament à l’aube du Tikkun, el s’écrasa dans un royaume dévasté. Tiphéreth, autrefois joyau resplendissant de la Création, le centre harmonieux reliant les royaumes célestes, n’était plus qu’un champ d’échos brisés, un territoire instable où le temps et l’espace eux-mêmes refusaient de tenir en place.

Les stigmates de la Première Brisure y étaient encore ouverts : des failles spatio-temporelles lézardaient la réalité, créant des distorsions insondables où des élohim disparaissaient à jamais. Les trônes, à qui le royaume avait été confié, luttaient pour cartographier, stabiliser et comprendre ces anomalies. Mais malgré leur vigilance, nombre d’entre eux se perdaient dans ces méandres d’irréalité, happés par des vortex sans fin ou projetés hors du flot du temps. Dans ce chaos cosmique, Gadreel survécut. Mieux encore, el apprit à s’y mouvoir.

L'Art de l’Invisibilité : L’Apprentissage au Cœur du Chaos

Contrairement aux autres Fitzord, qui cherchaient à construire des murs et à stabiliser leurs territoires, Gadreel ne combattait pas l’instabilité de Tiphéreth. El la vivait, l’explorait, s’y fondait. Les failles ne furent plus des pièges, mais des passages secrets, des ombres mouvantes à exploiter.

El trouva refuge parmi les trônes, ces êtres d’éternité qui voyaient le monde à travers des perspectives que nul autre élohim ne pouvait concevoir. Ils l’élevèrent, lui enseignèrent les mystères de l’espace et du temps, lui montrèrent comment lire la structure fracturée de Tiphéreth, comment naviguer entre ses brèches et ses ombres mouvantes.

Gadreel apprit à disparaître aux yeux de tous, à se glisser dans les plis de la réalité, à observer sans être vu, à attaquer sans prévenir. Puis el vit les démons arriver.

L’Assaut Invisible : La Première Chasse aux Démons

Les trônes n’étaient pas des guerriers, mais des veilleurs, des éclaireurs, des calculateurs. Leur force était leur vision, leur omniprésence, mais ils n’étaient pas taillés pour le combat. Pourtant, ils se dressaient face aux assauts démoniaques, tentant de ralentir l’invasion par leurs manipulations du champ de bataille.

Mais ce n’était pas suffisant. Gadreel, el, ne lutta pas à découvert comme les autres Fitzord. El attendit. El observa. Puis, el frappa. El n’était pas plus fort que les démons, mais el était plus rapide, plus insaisissable. El frappait, disparaissait, frappait à nouveau, contournait leurs défenses, exploitait les failles du royaume pour fondre sur ses proies avant qu’elles n’aient le temps de comprendre.

Ce fut un massacre. El était une ombre qui tuait, un souffle qui tranchait la nuit, une absence qui laissait des corps sans vie derrière elle. Les trônes, stupéfaits par l’efficacité de sa méthode, reconnurent en el quelque chose de nouveau, un stratège qui comprenait leur langage, mais qui savait aussi tuer.

L’Ascension du Chasseur : La Création de la Milice du Cœur

Gadreel ne garda pas son savoir pour el. El comprit que Tiphéreth ne survivrait pas en dressant des murs. Ce royaume ne pouvait être protégé que par ceux qui savaient s’effacer, se cacher, s’adapter aux instabilités de leur terre. Alors el forma des guerriers, des puissances qui apprirent comme el à naviguer dans les failles, à lire les distorsions du ciel et du temps, à frapper vite et disparaître sans laisser de trace.

Ainsi naquit la Milice du Cœur, une force silencieuse et invisible, dont les assassins se déplaçaient comme des ombres entre les éclairs, frappant les démons là où ils étaient les plus vulnérables.

Contrairement aux autres milices, celle-ci n’avait pas besoin de citadelles ni de murailles. Elle était le vent. Elle était la brèche. Elle était la réponse à la menace qui rampait depuis l’Abysse.

Général de l’Invisible : Le Bras Droit du Trône-Roi

Les trônes ne prenaient pas de rois. Ils n’avaient pas de seigneurs, pas de chefs, seulement une conscience commune, un réseau d’observateurs qui pensaient à l’unisson. Mais els eurent un Gardien. Gadreel devint leur bras droit, celui qui prenait leurs visions et en faisait une stratégie, celui qui lisait l’esprit-ruche et transformait l’information en action. El parlait leur langage. El était leur guerrier.

Dès lors, plus aucune attaque démoniaque sur Tiphéreth ne se fit sans que la Milice du Cœur ne l’anticipe, ne l’interrompe, ne la démantèle avant même qu’elle ne prenne forme. Les ennemis ne virent jamais d’où venait la mort. Les trônes virent tout. Et Gadreel exécuta.

La Symbiose de l’Œil et de l’Ombre

Aujourd’hui encore, la Milice du Cœur est inséparable des trônes. Elle ne combat pas seule, elle est un prolongement de la vision omniprésente des veilleurs. Elle frappe avant que l’ennemi ne sache qu’il a été repéré. Elle se déplace là où l’espace lui-même ne sait plus où il est. Elle s’efface dans les angles morts de la réalité, pour ne réapparaître que pour tuer.

Ainsi fut fondée la seule milice qui ne se bat pas en ligne de front, mais qui assure pourtant que la guerre ne touche jamais Tiphéreth.

Gadreel et la Reconstruction de Tiphéreth

Lorsque la Seconde Brisure frappa Tiphéreth, elle ne se contenta pas de ravager les terres et d’anéantir les forteresses : elle déchira le tissu même de la réalité. Les failles spatio-temporelles, autrefois contenues et maîtrisées par les trônes, explosèrent en un chaos incontrôlable. Les fondations du royaume se fissurèrent, et ce qui était jadis un centre d’harmonie devint un champ de distorsions et d’anomalies.

Mais le pire fut la disparition des trônes. Els s’évanouirent sans laisser de trace, emportant avec els leurs connaissances, leur sagesse et leur perception unique du monde. Els avaient toujours été les piliers invisibles du royaume, les veilleurs silencieux qui régulaient les cieux, et leur absence laissait un vide abyssal.

Au milieu des ruines, lorsque tout semblait perdu, un seul être surgit des distorsions du temps et de l’espace : Gadreel Fitzord.

L’Émergence de Gadreel : Une Connaissance Inestimable

Personne ne savait comment el avait survécu. Certaines rumeurs prétendaient qu’el était tombé dans une faille temporelle et en était ressorti des siècles plus tard, d’autres juraient qu’el avait fusionné avec les échos mêmes de la Brisure, devenant un être à mi-chemin entre l’ordre et le chaos.

Mais ce qui importait, c’était ce que Gadreel savait.

El ne pouvait pas manipuler le temps et l’espace comme les trônes, mais el les comprenait mieux que quiconque. El connaissait la logique des distorsions, savait comment les anticiper, comment les exploiter, comment les éviter.

Alors que les royaumes supérieurs et inférieurs tentaient de restaurer l’équilibre, Aradim Fitzarch, nouvel archange-roi de Tiphéreth, comprit immédiatement l’importance de Gadreel. Dans un monde où les maîtres du temps avaient disparu, seul un être qui connaissait leur art pouvait espérer guider les élohim vers la stabilité.

Gadreel devint alors le premier conseiller d’Aradim, aidant les exilés de Tiphéreth à reconstruire leur monde à partir d’un territoire fracturé.

L’Arrivée des Ophanim : Une Nouvelle Ère

Lorsque la réunification des royaumes supérieurs et inférieurs eut lieu, un nouvel ordre fut instauré. Avec les trônes disparus, un vide s’était créé dans la structure même des Cieux. Leur rôle devait être rempli, leur savoir reconstitué. C’est ainsi que les ophanim furent conçus.

Les ophanim étaient des êtres artificiels, créés dans les royaumes supérieurs pour remplacer les trônes perdus. Leur apparence, leur fonction, leur mission étaient semblables à celles des trônes, mais els étaient différents. Els n’étaient pas issus du Tikkun, els n’avaient pas grandi avec les royaumes inférieurs, els étaient nés de l’ingénierie céleste et du besoin urgent de régulation.

Une fois encore, Gadreel fut la clé. El était le dernier grand connaisseur des failles spatio-temporelles et du rôle que jouaient autrefois les trônes. El comprenait ce que ces êtres devaient devenir, comment els pouvaient s’adapter et comment les élohim pouvaient les accepter.

Grâce à el, les royaumes inférieurs purent intégrer les ophanim dans leur structure, les aidant à prendre leur place dans la grande machine céleste. Grâce à Gadreel, les ophanim ne furent pas des intrus. Els furent les héritiers du passé.

Un Conseiller du Grand Architecte : La Dernière Ascension

Aujourd’hui encore, Gadreel est à la tête de la Milice du Cœur, un commandant insaisissable et indétrônable. El demeure un maître de l’infiltration, un stratège du silence et de la précision. Mais son rôle dépasse celui d’un simple général.

El est devenu l’un des plus proches conseillers du Grand Architecte, le souverain absolu des Cieux, le dernier des primordieux. El est l’un des rares êtres à avoir connu à la fois les trônes et les ophanim, les failles et la stabilité, la Brisure et la reconstruction.

Milice des Étoiles (Hessed)

Missions

Fondée par Skandiel Fitzord, la Milice des Étoiles protège le royaume de Hessed. Hessed est un centre industriel important, produisant une grande quantité de biens de consommation pour les élohim, et de biens militaires. Le royaume est aussi très peuplé. La Milice des Étoiles doit donc protéger tous ces élohim et leurs industries. Hessed est par ailleurs le royaume des dominations, dont certains puissants oracles doivent être supervisés avec attention pour maintenir la sécurité dans les Cieux…

Stratégie et tactiques

Indépendance individuelle et entraînement psychique

Les puissances de la Milice des Étoiles se distinguent par leur indépendance farouche. Contrairement à d’autres milices où la cohésion prime, les Étoiles s’entraînent majoritairement seules, préférant perfectionner leurs talents au rythme de leurs aspirations personnelles. Leur discipline repose moins sur la coordination que sur la maîtrise intérieure. Elles développent une puissance mentale exceptionnelle, forgeant leur esprit pour qu’il devienne une arme à part entière. Grâce à cela, elles sont capables de projeter des ondes lumineuses psychiques depuis leur halo, frappant les démons directement au cœur de leur essence.

Maîtrise psychique et domination du champ de bataille

Les Étoiles excellent dans la manipulation des énergies mentales. Leurs guerriers peuvent créer des boucliers psychiques, accélérer leur mouvement à la vitesse de la lumière, ou invoquer des avatars lumineux pour renforcer leurs rangs. Cette lumière n’est pas purement physique : elle est le reflet de leur conscience éveillée, un outil de guerre autant que de compréhension. Lorsqu’elles affrontent d’autres élohim, comme lors des révoltes des Usurp’ailes, leur finesse mentale leur permet d’anticiper et de déjouer les contre-mesures psychiques de leurs adversaires. Elles lisent les failles, adaptent leurs assauts, et désorganisent les esprits.

Polyvalence tactique et attaques éclair

Très adaptables, les guerriers de la Milice des Étoiles jonglent avec aisance entre stratégies offensives et défensives. Capables d’utiliser tant les armes psychiques que conventionnelles, ils se montrent redoutables dans toutes les configurations. Leurs frappes sont souvent soudaines, propulsées par la téléportation ou d’autres formes de distorsion spatio-temporelle. En harcelant psychologiquement l’ennemi, en semant la peur et la confusion, elles sapent lentement mais sûrement la résistance des hordes démoniaques, les acculant sans avoir à livrer de confrontation frontale.

Mysticisme, rituels et savoirs arcaniques

Chaque membre de la Milice possède un talent plus ou moins développé pour la sorcellerie. Nombre d’entre elles sont de puissantes mages, pratiquant une luminomancie destructrice, nourrie par des rituels complexes. Leur art guerrier ne repose pas uniquement sur la force ou la tactique, mais aussi sur une compréhension mystique de l’âme élohienne et des forces invisibles qui structurent la Création. Elles explorent sans cesse de nouvelles sources de savoir, affinant leurs techniques à mesure que leur compréhension du réel s’élargit.

Organisation en cultes spécialisés

La Milice des Étoiles est structurée en une multitude de cultes, chacun dédié à une branche spécifique de la guerre psychique : divination, télékinésie, manipulation de lumière, etc. Chaque culte fonctionne comme une chorale autonome, dirigée par un mage ou un oracle d’une puissance impressionnante. Si chaque groupe conserve une certaine liberté d’action, tous se rallient in fine à Skandiel, leur génér’aile mythique, dont la sagesse et la force les ont jadis unis.

Conclusion

La Milice des Étoiles incarne l’union du savoir mystique et de la puissance martiale. Ses combattants psychiques, autonomes mais disciplinés, transforment le ciel de bataille en un théâtre d’illusions, de lumière et de terreur psychologique. Leur capacité à manipuler l’esprit, à distordre la lumière et à redéfinir les règles mêmes de la confrontation en fait une milice d’élite, imprévisible, insaisissable et éminemment redoutable.

Histoire

Skandiel Fitzord : L’Ascension de l’Indomptable

Lorsque Skandiel Fitzord tomba dans le royaume de Hessed, el découvrit une terre où l’ordre était perpétuel mouvement. Contrairement aux autres royaumes, où les structures politiques étaient solides et enracinées, Hessed était un océan de changements, une toile mouvante de prophéties et de renversements incessants.

Les dominations régnaient ici, mais jamais longtemps. Oracles de génie, elles voyaient l’avenir et anticipaient les fluctuations du monde, mais leurs visions divergeaient. Chaque règne, chaque dynastie n’était qu’une transition vers la suivante, chaque prophétie un fil tissé dans un tissu qui se défaisait aussitôt. Les alliances se faisaient et se défaisaient au rythme des visions du futur.

Les Fitzord qui tombèrent avec Skandiel cherchèrent naturellement à s’intégrer. Els s’allièrent à des seigneurs, soutinrent des prophéties, devinrent les champions de tel ou tel oracle, participant aux luttes politiques et aux jeux d’influence. Certains s’élevèrent au sommet du pouvoir, d’autres chutèrent avec les régimes qu’ils avaient défendus.

Mais Skandiel ne suivit pas cette voie. El observa l’agitation de Hessed et comprit que ce royaume ne voulait pas de stabilité. El était destiné à changer, encore et encore. El choisit donc une autre voie : celle de la maîtrise absolue de soi-même.

Le Guerrier Sans Maître

Alors que les autres Fitzord se perdaient dans les intrigues, Skandiel se retira. Plutôt que de chercher le pouvoir politique, el choisit de se perfectionner, de transcender les arts martiaux que les puissances avaient toujours pratiqués. Mais el ne voulait pas simplement être un guerrier classique. El regarda au-delà des enseignements traditionnels.

  • Aux trônes, el apprit les secrets de l’espace-temps, le mouvement au-delà des limites physiques, l’art de la téléportation et du combat dans les dimensions cachées.
  • Aux anges, el vola les secrets de la psyché, la télékinésie, la manipulation mentale, l’impact du halo sur la conscience des autres.
  • Aux chérubins, el étudia la conception d’armes, forgeant ses propres lames, adaptant chaque arme à son style unique.

Les autres puissances riaient de lui au début. Pourquoi abandonner les techniques éprouvées des Fitzord pour se perdre dans des disciplines qui n’étaient pas les siennes ? Puis, els virent les résultats.

Le Premier Maître des Étoiles

Les Fitzord qui se battaient entre els cherchèrent à tester Skandiel. Après tout, els avaient été forgés dans la guerre, élevés dans la lutte, els étaient censés être les meilleurs. Mais Skandiel les surpassa tous. Dans les duels, el était insaisissable. El disparaissait et réapparaissait à des angles impossibles. Les armes qu’on lui lançait revenaient dans la main de leurs adversaires. Les pensées de ses ennemis se troublaient à son approche. El frappait vite, el frappait fort, el frappait en dehors du temps. El n’était plus une puissance comme les autres. El était devenu autre chose.

Petit à petit, d’autres élohim tentèrent de l’imiter. Els essayèrent d’apprendre comme el, de maîtriser l’espace, la lumière, l’esprit. Mais Skandiel était toujours un pas en avant. Toujours plus rapide. Toujours plus habile. Toujours plus fort. Et alors que sa réputation grandissait, les dominations commencèrent à voir en lui un problème.

Un Guerrier Trop Libre

Skandiel ne voulait servir personne. Les dominations, fascinées par son talent, voulurent l’attirer dans leurs cours, lui offrir une place dans leur gouvernement, lui proposer des alliances. Mais chaque offre fut refusée. El ne voulait pas de trône. El ne voulait pas de territoire. El ne voulait pas s’attacher à une prophétie qui serait balayée par la suivante.

Cela intrigua et irrita. Car un guerrier aussi puissant, sans maître, était une anomalie à Hessed. Qui n’appartenait à personne pouvait devenir un danger pour tous. Mais Skandiel ne se cachait pas. El n’avait pas besoin de se dissimuler : el était au sommet, et aucun adversaire ne pouvait l’égaler.

Le Choix de la Milice

Puis, la guerre contre l’Abysse s’intensifia. L’Ordre des Astres ordonna aux royaumes de se discipliner, d’unifier leurs forces. Chaque royaume devait structurer ses combattants, former une milice organisée pour résister à l’invasion. Mais Hessed était divisé. Les dominations ne se faisaient pas confiance, chaque faction voulant imposer son propre commandement. Personne ne voulait d’une autorité unique, car cela signifiait le risque de briser l’équilibre mouvant du royaume.

Alors, els votèrent. Et à l’unanimité, els désignèrent Skandiel. Le seul être que personne ne possédait, le seul qui ne s’était jamais compromis, le seul qui s’était toujours tenu au-dessus des intrigues.

Car si el dirigeait, el ne gouvernerait pas. Si el créait une milice, elle ne servirait pas un roi, mais un objectif. Elle ne serait pas une armée de conquête, mais une force de savoir et de guerre psychique. Ainsi naquit la Milice des Étoiles.

Un Pouvoir qui Dépasse la Guerre

Sous le commandement de Skandiel, la Milice des Étoiles devint une force unique dans les Cieux. Ses guerriers ne chargeaient pas comme des hordes aveugles, els pénétraient les lignes ennemies avant même que celles-ci ne sachent qu’elles étaient attaquées. Els n’étaient pas des soldats, mais des stratèges du mental, des combattants de l’ombre et de la lumière.

Sous Skandiel, la guerre ne se faisait pas uniquement par le fer et le feu. Elle se faisait par la compréhension, par la prévoyance, par la maîtrise du réel et de l’irréel. Ainsi, Hessed devint protégé non par la force brute, mais par l’intelligence. Par l’anticipation. Par la guerre psychique. Et Skandiel, toujours libre, toujours indomptable, ne servait personne d’autre que sa propre vision du combat.

L’Intégration des Oracles Guerriers dans la Milice Céleste

En l’an 3000, alors que la guerre contre l’Abysse s’intensifiait et que les royaumes des Cieux cherchaient à se structurer, la Milice Céleste fut fondée. Cette organisation inter-royaume avait pour but d’unifier toutes les forces armées élohiennes sous une même bannière, garantissant ainsi une coopération militaire totale et une meilleure coordination face aux forces démoniaques.

Skandiel Fitzord, chef de la Milice des Étoiles, était tout sauf un soldat docile. El avait bâti sa propre force de manière indépendante, perfectionnant des techniques martiales que nul autre guerrier de sa génération ne maîtrisait. Mais l’Ordre des Astres, son père et créateur, lui imposa d’intégrer la Milice Céleste. El n’avait pas le choix.

En parallèle, les dominations de Guebourah, tout aussi puissantes et influentes, développèrent leur propre force militaire, cherchant à défendre leurs prophéties et leurs intérêts avec leurs propres moyens. Ainsi naquirent les Oracles Guerriers, des dominations de guerre équipées d’armes légendaires et dotées de pouvoirs de divination, capables d’anticiper les mouvements de leurs ennemis et de coordonner leurs troupes avec une précision terrifiante.

Mais ces Oracles Guerriers étaient réticents à l’idée de se soumettre à la Milice Céleste. Pour eux, la guerre devait être menée selon les visions des dominations, non selon l’ordre des puissances.

Skandiel vit immédiatement le danger que représentait cette indépendance. Si la guerre contre les démons était menée par des factions rivales au lieu d’une armée unifiée, le Front de l’Abysse risquait de s’effondrer sous la division. El milita donc avec acharnement pour intégrer les Oracles Guerriers dans la Milice Céleste, mais se heurta à leur refus obstiné.

Les dominations lui renvoyèrent alors son propre passé en pleine face. Comment un Fitzord, qui avait lui-même toujours rejeté l’autorité et refusé de servir un pouvoir supérieur, pouvait-il exiger leur soumission ? Les tensions s’exacerbèrent. Skandiel craignait que les Oracles Guerriers ne cherchent à provoquer un conflit armé, non contre les démons, mais contre la Milice elle-même, pour s’accaparer le plein pouvoir.

La Soumission des Oracles Guerriers

En 3266, la débâcle des Oracles Guerriers éclata. Sous la direction de Tiamatiel, ils envahirent Madim, ravageant la capitale de Guebourah et défiant l’Ordre des Astres lui-même. Ils allèrent jusqu’à tuer des élohim, un acte impensable pour les Cieux. L’attaque fut immédiatement condamnée. Les Primordiaux eux-mêmes intervinrent pour rétablir l’ordre. Tiamatiel fut vaincu, les Oracles Guerriers dispersés, leurs commandants exilés ou soumis.

Skandiel ne laissa aucune chance à une résurgence de cette menace. El décida d’écraser toute résistance potentielle avant même qu’elle ne puisse s’organiser. Pour cela, el adopta les techniques des principautés : l’art de la persuasion, du charisme et du contrôle des émotions. El comprit qu’une domination n’obéissait pas à la force brute, mais à la conviction. El se transforma en figure de légitimité, en symbole de discipline et d’intelligence martiale. El imposa la puissance de la Milice des Étoiles, non plus seulement par le combat, mais par l’autorité et le prestige.

Grâce à ses efforts, les dominations rebelles furent définitivement intégrées à la Milice Céleste. Hessed retrouva son équilibre. Mais Skandiel ne vit pas la suite.

La Chute de Skandiel et l’Ère du Chaos à Hessed

Lorsque la Seconde Brisure déchira les Cieux, Skandiel disparut dans la tempête. Comme la quasi-totalité des Fitzord, el tomba face à l’anéantissement. Avec lui, la Milice des Étoiles fut dissoute, laissant Hessed sans véritable force armée. Le royaume sombra dans un chaos politique sans précédent. Les dominations, privées de leur pilier militaire, commencèrent à s’affronter pour imposer leurs visions du futur. Les prophéties contradictoires s’accumulaient, chacune revendiquant la seule vérité possible, chacune appelant à une nouvelle guerre. Face à cette crise, le Grand Architecte, souverain des Cieux tout entiers, prit une décision radicale : el nomma la domination Idiel comme Archange de Hessed.

Idiel et la Renaissance de la Milice des Étoiles

Idiel était un génie tourmenté, un oracle de talent mais consumé par ses propres visions. Pour stabiliser Hessed, el comprit rapidement que seul un ordre militaire pouvait restaurer la paix. Skandiel avait été un protecteur, un guide, un stratège incomparable. Idiel décida donc de refonder la Milice des Étoiles, s’inspirant des enseignements de son prédécesseur. Avec le soutien du Palais d’Argent, et notamment de Gadreel et Satanachia, el parvint à vaincre ses rivaux et à rétablir un semblant de stabilité.

Mais Idiel ne trouvait pas le repos. Dans ses visions, Idiel vit arriver les partzufim. Ces êtres d’armes, conçus comme des instruments de destruction absolue, devaient, selon les prophéties, remodeler la Création. El en devint obsédé. Tourmenté par l’avenir qu’el entrevoyait, el sombra peu à peu dans une paranoïa qui le rongea. El voyait l’extinction de son peuple, la fin de l’ordre qu’el avait restauré.

Ses doutes affectèrent la Milice des Étoiles, qui craignait que la folie de son souverain ne replonge Hessed dans le chaos. Gadreel, toujours veillant depuis Tiphéreth, intervint. El rassura les guerriers, les guida, évita que la Milice ne perde sa mission première. Mais el savait qu’un danger plus grand menaçait : si Idiel tombait, si les dominations se laissaient une fois de plus emporter par leurs querelles, alors la menace des Oracles Guerriers pourrait renaître. Car les dominations n’oubliaient jamais, et la guerre contre l’autorité les appelait toujours. Gadreel lut dans l’avenir, et ce qu’el vit ne lui plut pas. Le cycle n’était pas terminé. Un jour, les Oracles Guerriers reviendraient, mais cette fois, Gadreel serait prêt.

Milice de la Mère

Missions

Fondée par Arésiel Fitzord, la Milice de la Mère protège le royaume de Binah. Binah est le royaume des ophanim. C’est dans sa capitale, Shabtaï, que se trouve le noyau de leur esprit-ruche, qui surveille la Création toute entière. Grâce à la vigilance des ophanim, les élohim préviennent de nouvelles déchirures dans l’espace-temps et suivent les mouvements des hordes démoniaques. Els peuvent aussi veiller sur les petites-âmes, que ce soit au royaume de Malkouth ou sur les routes célestes. Enfin, Binah accueille aussi le Berceau, où reposent les âmes de tous les élohim défunts. La Milice de la Mère a donc la mission cruciale de protéger ces infrastructures fondamentales.

Stratégie et tactiques

Composition et polyvalence tactique

La Milice de la Mère repose sur une structure militaire équilibrée, intégrant harmonieusement infanterie, blindés et soutien aérien. Cette synergie permet des stratégies complexes, combinant puissance de feu écrasante et manœuvres précises. Capables d’adapter leurs tactiques aux conditions changeantes du ciel de bataille, els déploient des frappes coordonnées, souvent multi-directionnelles, pour submerger et désorienter l’ennemi. Cette approche leur confère une réputation de force hautement imprévisible et efficace.

Unités spécialisées : Termin’ailes et Speed’ailes

Au sein de la Milice, deux types de combattants se distinguent. Les Termin’ailes sont des unités lourdes, conçues pour l’assaut direct et le combat rapproché. Leur résilience et leur puissance de feu sont idéales pour briser les lignes ennemies lors des engagements critiques. À l’opposé, les Speed’ailes se déplacent à grande vitesse grâce à des véhicules agiles. Spécialistes des missions de reconnaissance, de harcèlement et des manœuvres de flanc, ils excellent dans les tactiques de “hit and run”, frappant vite et disparaissant avant la riposte.

Flexibilité opérationnelle

Grâce à la complémentarité entre Termin’ailes et Speed’ailes, la Milice de la Mère peut alterner avec aisance entre des postures offensives et défensives. Cette flexibilité stratégique leur permet d’exploiter chaque faiblesse de l’adversaire et de s’adapter à toute situation. Leurs formations intégrées et hautement coordonnées leur donnent une longueur d’avance dans les batailles complexes et imprévues.

Une mission secrète : la traque des Déchus

Depuis la Seconde Brisure, la Milice de la Mère mène une mission secrète : retrouver et éliminer les Déchus, anciens membres de la milice qui l’ont trahie pendant la guerre. La nature exacte de cette trahison demeure inconnue, même parmi les autres milices. Cette quête de justice est menée par les plus hauts échelons de la Milice, dans le plus grand secret. Les opérations de traque impliquent infiltration, collecte d’informations, assassinats ciblés et usage de tromperie pour dissimuler leurs véritables objectifs. Cette double vie fait de la Milice une organisation à la fois militaire et conspiratrice, opérant souvent en toute autonomie.

Culture militaire et héritage de Binah

Forgée dans l’environnement austère et dangereux de Binah, la Milice de la Mère est imprégnée d’une riche tradition martiale. Ce passé difficile a bâti une fierté profonde et un sens aigu de l’honneur parmi ses membres. Leur discipline est stricte, leur entraînement rigoureux et leur loyauté indéfectible. Chaque guerrier porte en el la mémoire d’un royaume rude, mais résilient, et le poids d’une quête de rédemption qui transcende les simples affrontements.

Conclusion

La Milice de la Mère est une force unique au sein des armées célestes. Sa force repose sur une tactique hybride, son expertise logistique et son engagement dans une mission occulte. Portée par la rigueur, l’honneur et une tradition de guerre ancienne, elle reste une milice redoutable, entièrement dévouée à la défense de Binah et à la poursuite du Grand Dessein.

Histoire

Arésiel Fitzord et la Fondation de la Milice de la Mère

Lorsque Arésiel Fitzord tomba dans le royaume de Binah, el découvrit une terre à l’opposé de la nature lumineuse des élohim. Un désert de sable d’obsidienne noire s’étendait à perte de vue, reflétant faiblement la lumière d’EL en éclats d’argent et d’or. Le ciel était aussi sombre que le sol, donnant l’impression d’un royaume suspendu dans le vide. Binah n’était pas un royaume de ténèbres, mais un royaume où la lumière était absorbée, réfléchie, distordue.

Les élohim n’avaient rien de commun avec ce paysage. Faits de lumière colorée, ils semblaient des anomalies dans ce monde monochrome et froid. Ils devaient constamment lutter pour exister dans cet environnement austère, pour préserver l’équilibre fragile de la Création.

Mais Binah n’était pas qu’un défi esthétique ou symbolique. Comme Guebourah, le royaume était en proie à des attaques incessantes des démons. Les créatures de l’Abysse s’insinuaient dans les cavernes souterraines, où les âmes en attente de réincarnation cherchaient refuge. Les élohim combattaient sans relâche pour sécuriser ces sanctuaires.

Arésiel, assigné à la protection de ces cavernes, s’immergea dans la bataille. El y découvrit des démons d’une diversité inégalée, chacun nécessitant une réponse différente, une méthode spécifique pour être vaincu. El comprit rapidement que la clé de la survie à Binah n’était pas la force brute, mais l’adaptabilité.

El forma donc des combattants capables de s’ajuster à chaque menace, de se remodeler en fonction de leur adversaire. Sa tactique était fluide, imprévisible, capable d’évoluer à chaque combat. Grâce à son efficacité, les autorités locales lui confièrent bientôt la gestion de l’ensemble du royaume.

Le Mystère de la Milice de la Mère

Les archives sur l’histoire de la Milice de la Mère durant le Haut-Tikkun sont pratiquement inexistantes. Binah est un royaume secret, et sa milice semble partager cette tendance au silence. Peu d’informations subsistent sur la façon dont Arésiel a organisé sa force, ni sur la manière dont el a disparu.

Ce qui est certain, c’est qu’el a fondé la Milice de la Mère. Mais el ne l’a pas dirigée longtemps. Puis, plus rien. Après la Seconde Brisure, les événements deviennent beaucoup plus clairs, et la Milice de la Mère entre enfin dans l’histoire connue.

La Reconstruction de Binah et la Surveillance du Berceau

Lorsque la guerre prit fin, Binah fut envahi non par des démons, mais par des chérubins. Ces derniers avaient pour mission de sécuriser le Berceau, un mystérieux édifice construit durant l’Âge d’Or du Tikkun, conçu pour accueillir les âmes des élohim défunts en attente de réincarnation.

Mais le Berceau était un mystère en soi. La technologie qui l’avait bâti avait été perdue durant la guerre, et les chérubins passèrent des siècles à essayer de la comprendre, à percer les secrets du cycle de réincarnation.

Pendant ce temps, le roi Mohiam refonda la Milice de la Mère. Sa mission : protéger le Berceau à tout prix. Mais une nouvelle crise se préparait dans l’ombre.

La Révolte des Ophanim

Les ophanim furent créés après la Seconde Brisure pour remplacer les trônes disparus et surveiller la Création. Els étaient des élohim artificiels, conçus avec une pensée algorithmique et une structure mentale de ruche. Mais rapidement, els devinrent plus que des outils. Els évoluèrent. Et bientôt, els réclamèrent leur indépendance.

Binah était leur bastion. Déjà largement majoritaires dans le royaume, les ophanim se rebellèrent, revendiquant Binah comme leur territoire légitime. Le roi Mohiam hésita. Devait-il écraser la rébellion en usant de la force de la Milice de la Mère ? Mais Métatron, souverain absolu des royaumes supérieurs, lui interdit toute action violente. Mohiam ne pouvait désobéir à Métatron, mais les tensions ne cessaient de s’accroître. Le royaume était au bord de la guerre civile.

Après de longues négociations, Métatron finit par céder. Els ophanim obtinrent Binah.

L’Adaptation de la Milice de la Mère aux Ophanim

Avec Binah sous leur contrôle, les ophanim prirent le commandement de la Milice de la Mère. Mais un problème demeurait. Les puissances de la Milice de la Mère ne comprenaient pas les ophanim. Ces êtres pensaient différemment, fonctionnaient par logique, par esprit-ruche, avec une imprévisibilité algorithmique qui déconcertait les guerriers habitués aux stratégies classiques.

L’adaptabilité de la Milice, jadis sa force, fut mise à bon escient. Pour coopérer avec leurs nouveaux maîtres, els durent changer. Els devinrent plus technologiques, plus polyvalents. Els apprirent à travailler avec l’esprit-ruche, à synchroniser leurs décisions avec la pensée collective des ophanim. La Milice de la Mère devint progressivement une force étrange, mi-organique, mi-mécanique, où la rationalité se mêlait au chaos. Ainsi, deux types de combattants furent créés. Les Termin’ailes gardèrent la force implacable des puissances. Les Speed’ailes intégrèrent la rapidité tactique des ophanim.

L’Alliance avec Gadreel et la Milice du Cœur

Lorsque les royaumes supérieurs et inférieurs furent réunifiés, Gadreel et la Milice du Cœur vinrent en aide à la Milice de la Mère. Gadreel, qui avait vécu avec les trônes et comprenait leur mode de pensée, enseigna aux puissances comment interpréter les intentions des ophanim. En retour, la Milice de la Mère enseigna aux guerriers du Cœur comment travailler avec les esprits-machines.

Cette collaboration renforça les deux milices. La Milice de la Mère perfectionna sa maîtrise de l’espace-temps, suivant l’héritage des trônes et des ophanim. La Milice du Cœur apprit à gérer l’instabilité de l’esprit-ruche, une connaissance qui s’avérerait précieuse dans la guerre à venir.

Le mystère persistant des déchus

En parallèle de ces péripéties durant le Far-Tikkun, la Milice de la Mère garde une part de secret, connue parmi les élites élohiennes seulement. Les miliciens de la Mère traquent sans arrêt les “Déchus”. Ce sujet et son histoire sont cependant classifiés.

Milice du Père

Missions

Guaniel Fitzord dirige les forces entre l’Abysse et le royaume de Chokmah, où se développent la grande majorité des chérubins des Cieux. Ces derniers doivent être protégés, notamment parce qu’els sont ceux qui arment les puissances. Chokmah accueille les plus importants centres de recherche des Cieux, ainsi qu’une grande industrie militaire. Guaniel protège donc le royaume avec la milice du Père.

Stratégie et tactiques

Puissance de feu et suprématie technologique

Les combattants de la Milice du Père se distinguent par leur maîtrise d’un arsenal avancé, hérité de leur relation privilégiée avec les chérubins de Chokmah. Là où d'autres milices privilégient le combat rapproché, les puissances du Père aiment inonder leurs ennemis de projectiles et d’énergie concentrée. Leur stratégie repose sur la saturation du champ de bataille à l’aide d’armes lourdes, telles que des canons laser, des lanceurs à plasma ou encore des armes gravitationnelles. Leur approche est claire : affaiblir l’ennemi par une puissance de feu écrasante avant d’achever toute résistance résiduelle.

Augmentations biologiques et chimérisme

Précurseurs dans le domaine des augmentations corporelles, les guerriers du Père ont initié l’usage du chimérisme chérubin dans les milices célestes. Membres, organes, même leurs os peuvent être remplacés par des structures cristallines artificielles, rendant leurs corps plus endurants, résistants aux blessures, et moins sujets à la fatigue. Leur apparence est souvent marquée par ces mutations visibles, affirmant leur appartenance à une élite techno-martiale. Si toutes les milices profitent aujourd’hui de ces technologies, la Milice du Père en reste le plus fervent et perfectionné défenseur.

Résilience et occupation du terrain

La Milice du Père est réputée pour sa résilience exceptionnelle. Grâce à leurs armures lourdes, leurs blindages et leurs augmentations biologiques, leurs guerriers tiennent des positions que d’autres abandonneraient. Els s’illustrent dans la défense de points stratégiques, où leur puissance de feu et leur capacité à encaisser les assauts leur permettent de tenir jusqu’au bout, même sous pression intense. Leur style de guerre est marqué par la lenteur, la précision et l’endurance, contrastant avec les stratégies plus mobiles d’autres milices.

Guerre mécanisée et soutien chérubin

La puissance de la Milice du Père repose aussi sur ses vaisseaux blindés, véritables bastions mobiles faits de cristal vivant. Ces engins, conçus et entretenus par des chérubins spécialisés, constituent l’épine dorsale des opérations offensives et défensives. Grâce à ces partenariats, chaque unité dispose de machines toujours au sommet de leur performance. La symbiose entre puissances et chérubins garantit une efficacité sans faille et des campagnes longues et soutenues.

Culture militaire : pragmatisme et stoïcisme

Les guerriers du Père ne recherchent ni la gloire ni la grandeur : seul compte le résultat. Ils sont pragmatiques, disciplinés, et d’une efficacité redoutable. Leurs décisions sont prises collectivement, dans le respect d’un code de mission rigoureux. Peu expressifs, concentrés sur leur objectif, els incarnent une forme d’ascèse martiale, où la technologie devient une extension du devoir. La science chérubine est pour eux une force sacrée, au service du Grand Dessein.

Conclusion

La Milice du Père se définit par une stratégie axée sur la supériorité technologique, l’usage d’une puissance de feu écrasante, et une rigueur quasi mécanique. Leur alliance avec les chérubins et leur attachement aux valeurs de pragmatisme, de discipline et de résilience font d’eux une force de frappe lourde et implacable dans la défense de la Création.

Histoire

Guaniel Fitzord et la Création de la Milice du Père

Lorsque Guaniel Fitzord tomba dans le royaume de Chokmah, el trouva un monde bien différent des autres royaumes célestes. Chokmah était un royaume de pensée, de calcul et d’invention. Les chérubins, habitants naturels du royaume, n’étaient ni guerriers, ni prophètes, ni artistes : ils étaient des scientifiques, des ingénieurs, des architectes du réel.

Mais ce monde de savoir n’était pas un havre de paix. Les démons cherchaient à ravager les forges, à détruire les laboratoires, à briser les recherches et inventions qui auraient pu assurer la victoire des Cieux. Les chérubins n’étaient pas des combattants, et leurs protections reposaient sur la Milice de Chokmah, composée de puissances affectées à la défense du royaume.

Mais dès le départ, la collaboration entre les puissances et les chérubins fut difficile. Les chérubins vénéraient la pensée logique, la science, la technologie. Les puissances, elles, étaient des êtres de force et de discipline martiale. Ils se méprisaient mutuellement. Les chérubins voyaient les puissances comme des brutes sans cervelle, incapables de saisir les subtilités de la technologie. Les puissances considéraient les chérubins comme des êtres faibles et inutiles, incapables de se battre sans leurs machines.

Malgré cela, une relation s’établit : en échange de leur protection, les chérubins fournissaient aux puissances des armes et des armures de pointe. Mais il ne s’agissait que d’un échange transactionnel, sans véritable collaboration.

Tout changea le jour où Guaniel sauva la vie de Fée Fitzpomp.

L’Alliance entre Guaniel et Fée Fitzpomp

Fée Fitzpomp n’était pas un chérubin ordinaire. El était le souverain excentrique de Chokmah, un génie scientifique au tempérament fantasque, connu pour ses expérimentations osées et sa curiosité sans limites.

Lors d’une de ses nombreuses promenades insouciantes à travers le royaume, Fée fut pris en embuscade par des démons. Guaniel, posté non loin, intervint immédiatement, abattant les créatures avant qu’elles ne puissent s’approcher davantage.

Cet incident créa un lien inattendu entre les deux élohim. Pendant plusieurs jours, Fée et Guaniel discutèrent longuement. Guaniel, d’abord méfiant, fut surpris par la vision du chérubin. Fée ne voulait pas simplement équiper les puissances, il voulait les transcender.

Les armes et les armures ne suffisaient pas : et si les corps des puissances eux-mêmes devenaient des armes ?

Les chérubins maîtrisaient déjà le chimérisme, leur permettant de transformer leur chair en n’importe quelle structure. Pourquoi ne pas appliquer cette science aux puissances ?

Guaniel hésita. Les puissances étaient des êtres divins, leur chair était sacrée. Pouvait-on modifier le corps d’un élohim ? Mais Fée insista. Cette avancée ne serait pas une trahison de leur nature, mais une amélioration, une révolution. Finalement, Guaniel se porta volontaire pour être le premier sujet d’expérimentation.

Les Expérimentations de Guaniel

Les premiers tests furent un mélange d’échecs et de succès. Certaines modifications furent des désastres, causant douleur et instabilité corporelle. D’autres offrirent à Guaniel une force décuplée, une résistance inégalée et une vitesse impossible à atteindre naturellement.

Avec le temps, Guaniel devint un guerrier unique. Son corps n’était plus seulement un corps, mais une machine de guerre perfectionnée par la science chérubinique. D’autres puissances, intriguées par son succès, acceptèrent à leur tour les augmentations. D’autres, plus conservateurs, les méprisèrent. Mais le résultat était sans appel : les guerriers modifiés surpassaient largement les autres.

Ainsi, Guaniel s’imposa naturellement comme chef de la Milice du Père.

L’Influence de Guaniel et la Milice Céleste

Lorsque l’Ordre des Astres unifia toutes les milices sous une seule bannière, la Milice Céleste, Guaniel devint un acteur central de cette nouvelle ère. Conscient de la valeur des technologies de Chokmah, il les partagea avec tous les royaumes. Bientôt, les puissances de toute la Création furent augmentées par les chérubins, fusionnant le biologique et le technologique. Mais cet essor technologique déclencha un autre mouvement : la quête d’Interracs.

La Quête d’Interracs et la Lutte contre les Corporations de Chokmah

Interracs était un chérubin visionnaire, qui rêvait de voir la technologie accessible à tous. Mais les chérubins étaient divisés. Le savoir était jalousement gardé par des corporations rivales, en perpétuelle compétition. Chaque nouvelle avancée était un secret industriel, chaque progrès une arme économique.

Ces corporations engageaient des unités de la Milice du Père pour protéger leurs secrets et empêcher toute fuite d’informations. Mais Guaniel, ayant lui-même bénéficié de ces technologies, ne pouvait se résoudre à laisser ces savoirs enfermés. En secret, il aida Interracs. Grâce à son influence, il facilita la transmission des connaissances, permit à Interracs de récupérer des données essentielles et affaiblit le pouvoir des corporations.

Finalement, Interracs fonda l’Institut, un organisme destiné à centraliser et partager le savoir technologique des chérubins. Ce fut l’un des événements majeurs qui propulsa les Cieux dans l’Âge d’Or du Tikkun.

La Chute et la Renaissance de la Milice du Père

Mais cette ère dorée ne dura pas éternellement. Lors de la Seconde Brisure, Guaniel et la Milice du Père disparurent, balayés comme tant d’autres par le cataclysme.

Lorsque la guerre prit fin, Chokmah n’était plus qu’une ombre de ce qu’elle avait été. Haelenel, nouveau souverain du royaume, s’empressa de refonder la Milice du Père. Mais elle ne ressemblait plus à l’ancienne.

La technologie avancée des temps anciens avait disparu. Les connaissances accumulées par des millénaires de recherche étaient perdues. Euthanatos, dirigeant de l’Institut, tenta de relancer les augmentations biologiques. Mais sans les données d’avant la Seconde Brisure, la Milice du Père passa plusieurs millénaires à tenter de retrouver son niveau d’autrefois. Certains élohim doutaient même qu’elle puisse jamais redevenir ce qu’elle était.

La Milice du Père Aujourd’hui

Aujourd’hui, la Milice du Père reste fortement liée à l’Institut. Elle n’est plus la force implacable de l’Âge d’Or, mais elle veille toujours sur les industries de Chokmah, protégeant les avancées scientifiques du royaume.

Ses guerriers sont toujours augmentés, mais avec des connaissances incomplètes, des technologies récupérées et fragmentées. Le rêve de Guaniel, d’un monde où la technologie transcenderait la nature des élohim, est-il perdu à jamais ? Ou bien la Milice du Père retrouvera-t-elle un jour sa gloire passée ?

Milice de la Flamme Endiablée

Missions

Agoniel Fitzord dirige les forces entre l’Abysse et le royaume de Kether. Refuge d’EL, le royaume dit de la “Couronne” abrite ce qu’il reste de l’âme du Créateur. Les forces des puissances d’Agoniel sont ici donc accompagnées par un grand nombre de séraphins, qui manient le feu sacré du Porteur de Lumière pour annihiler les démons. Les puissances, bien que ne possédant pas un tel pouvoir, brandissent des lances flammes bénis contre les ténèbres.

Stratégie et tactiques

Spécialisation dans le corps à corps et l’arsenal thermique

La Milice de la Flamme Endiablée se distingue par sa prédilection pour le combat rapproché et les armes thermiques. Lance-flammes, marteaux destructeurs et autres armes brûlantes sont leur spécialité, capables d’incinérer les démons à bout portant et de briser leurs défenses. Les puissances de cette milice sont souvent équipées d’armures lourdes, leur permettant de s’avancer au cœur de la mêlée tout en encaissant les pires assauts. Parmi elles, les escouades Forger’ailes font figure d’élite, portant des marteaux sacrés capables de pulvériser les plus solides ennemis dans une gerbe de feu sacré.

Résilience et défense inébranlable

À l’image de leurs cousines de la Milice de la Forteresse, les puissances de la Flamme Endiablée sont connues pour leur ténacité extrême et leur capacité à tenir des positions défensives dans des conditions désespérées. Leur endurance est à la fois physique et mentale, leur permettant de résister à la chaleur infernale de Kether, aux hurlements des démons, et aux tempêtes spirituelles du ciel de bataille. Une fois retranchés, ils sont pratiquement impossibles à déloger, formant des bastions ardents dans les zones les plus périlleuses.

Héritage séraphique et excellence artisanale

S’inspirant de la tradition des séraphins Forger’ailes, les membres de la Milice entretiennent une culture profondément ancrée dans l’artisanat. Ils forgent et modifient eux-mêmes leurs armes et armures, veillant à ce qu’elles soient toujours à la hauteur de leur mission sacrée. Grâce à leur maîtrise de matériaux rares et à des techniques séraphiques, ils rivalisent même avec la technologie avancée de la Milice du Père. Leur arsenal est ainsi d’une qualité redoutable : beau, solide, et imprégné de symbolisme.

Éthique du feu et code d’honneur

Les guerriers de la Flamme Endiablée sont animés par une humilité sincère et un profond sens de l’honneur. Ils ne combattent ni pour la gloire ni pour la domination, mais pour protéger les royaumes et les élohim. Le feu, pour eux, est plus qu’une arme : c’est un symbole de purification, de renouveau et de dévotion. Il incarne à la fois leur mission et leur foi. Formés dans la fournaise éternelle de Kether, ils sont insensibles à la brûlure et utilisent cette intimité avec les flammes pour consumer l’impureté démoniaque.

Conclusion

La Milice de la Flamme Endiablée incarne une force ardente et intransigeante, spécialisée dans le combat rapproché et l’usage d’armes thermiques. Leur foi dans le feu sacré, leur résilience exceptionnelle et leur artisanat d’excellence font d’eux des guerriers redoutables, porteurs de lumière dans les ténèbres. Redoutée des démons, respectée de tous, leur présence sur le ciel de bataille est une promesse de purification et de victoire.

Histoire

Agoniel Fitzor et la Fondation de la Milice de la Flamme Endiablée

Lorsque Agoniel Fitzor tomba dans le royaume de Kether, el pénétra dans le plus sacré des royaumes de la Création. C’était ici que reposait la Couronne, là où EL, le Créateur brisé, se recomposait lentement. Kether était un lieu de prière et de pèlerinage, où les séraphins chantaient sans relâche pour maintenir leur Dieu en vie.

Mais au Haut Tikkun, ce royaume était un chaos incandescent. Le Feu Sacré des séraphins consumait tout, ravageant le sol, embrasant chaque recoin du royaume en un brasier éternel. Les séraphins, fous de douleur et de ferveur, pleuraient leur Créateur en projetant leurs flammes déchaînées. Les puissances chargées de protéger Kether se retrouvaient dépassées, incapables de retenir les assauts démoniaques dans un tel enfer.

Chaque bataille était une lutte contre deux forces : les démons… et le feu des séraphins eux-mêmes.

Agoniel, comme tant d’autres, tenta d’établir un contact avec les séraphins pour calmer leur passion, mais en vain. Leur douleur était trop grande, leur amour pour EL trop absolu, leur nature trop indomptable. Alors, Agoniel décida d’agir autrement.

La Descente dans les Forges Cristallines

Les séraphins n’étaient pas seulement des adorateurs enflammés. Els étaient aussi les forgerons des Cieux, les créateurs des armes et des armures les plus puissantes.

Agoniel descendit dans les profondeurs de leurs forges cristallines, lieux interdits aux non-séraphins. Là, el trouva des équipements d’une puissance inégalée : des armures de cristal sacré, des lances crachant le Feu Sacré, des gantelets capables de manipuler les flammes divines.

Sans attendre la permission, Agoniel s’équipa de ces trésors. Il était temps d’affronter les flammes avec leurs propres armes. Grâce à cette protection nouvelle, Agoniel devint capable d’affronter les incendies de Kether sans en être consumé. El progressa au cœur du brasier, franchissant les tempêtes de feu que nul autre ne pouvait traverser. Et ainsi, el parvint au Palais du Porteur de Lumière.

La Négociation avec le Porteur de Lumière

Le Porteur de Lumière, père de tous les séraphins, était un être à la fois divin et arrogant, puissant et nonchalant. Lorsque Agoniel se présenta devant el, vêtu des armes volées à ses enfants, el haussa à peine un sourcil.

"Que veux-tu, puissance ?" demanda el, amusé.

Agoniel lui demanda de fournir aux puissances de Kether les moyens de défendre le royaume. Le Porteur de Lumière éclata de rire. Pour lui, les séraphins pouvaient défendre Kether seuls, avec le Feu Sacré. Mais Agoniel riposta immédiatement.

"Les séraphins ont déjà fort à faire," rétorqua-t-el. "Els chantent pour EL, els reforgent les Séphiroth détruits lors de la Première Brisure, els veillent sur les Cieux. Et tu voudrais leur confier encore la défense de ce royaume, alors que nous sommes là pour cela ?"

Le Porteur de Lumière haussa un sourcil, mais resta réticent. Les équipements sacrés étaient destinés aux séraphins, pas aux puissances. Le Feu Sacré leur appartenait. Le cristal sacré était leur création. Ces armes étaient une extension de leur être. Pourquoi les donner à d’autres ?

L’Intervention de Rahab, Reine de Kether

C’est Rahab, une des épouses du Porteur de Lumière et Reine de Kether, qui fit pencher la balance. Avec douceur, elle convainquit son époux.

"Le Feu Sacré est l’amour des séraphins," dit-elle. "Mais l’amour ne se garde pas pour soi. Il doit être partagé avec ceux qui peuvent le faire fructifier."

Elle lui rappela que l’union des Cieux reposait sur la coopération, et non sur la rétention des privilèges. Grâce à elle, le Porteur de Lumière céda enfin. Les puissances de Kether auraient leurs armes. Et ainsi, Agoniel fonda la Milice de la Flamme Endiablée.

L’Âge de Gloire de la Milice de la Flamme Endiablée

Dès lors, les puissances de Kether devinrent les plus redoutables guerriers des Cieux. Elles manœuvraient avec une aisance inédite dans l’incendie perpétuel du royaume. Elles maniaient des lances et des épées projetant des geysers de Feu Sacré. Leurs armures de cristal étaient presque indestructibles.

Lorsque la Milice Céleste fut formée, ces armes furent partagées avec les autres royaumes. Mais peu d’élohim parvinrent à les maîtriser. Les séraphins eux-mêmes rechignaient à les forger pour des étrangers, refusant que leur essence sacrée soit utilisée hors de Kether.

Mais alors la Seconde Brisure éclata.

Le Sacrifice Ultime de la Milice de la Flamme Endiablée

Lorsque les démons prirent d’assaut la Couronne, les guerriers de la Flamme Endiablée furent les derniers remparts entre eux et EL. Els se battirent jusqu’au dernier. 95% de la population de Kether périt dans la bataille. Agoniel tomba avec eux, emporté par le chaos.

La Refondation sous Métatron

Après la Seconde Brisure, Métatron devint souverain de Kether.

Avec une main de fer, el écrasa les luttes politiques des séraphins, les maintenant sous son autorité absolue. Mais el savait qu’il lui fallait une force militaire qui ne soit pas sous l’influence des séraphins. El refonda donc la Milice de la Flamme Endiablée… sous ses propres ordres.

El fit en sorte que les puissances apprennent à entretenir leurs propres équipements, réduisant ainsi leur dépendance aux séraphins. El empêcha les forgerons séraphins de manipuler ses troupes en leur promettant des armes meilleures. El s’assura que la Milice serait toujours équipée de la meilleure technologie séraphique.

Ainsi, la Milice de la Flamme Endiablée cessa d’être une simple force militaire. Elle devint l’instrument de la volonté de Métatron. Un brasier qu’el seul pouvait diriger.

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